« Chaque âge a une qualité qui porte son caractère propre. La docilité caractérise l'enfance pour qui toute morale, ainsi qu'au berceau du monde, est renfermée dans le précepte de l'obéissance. Le dévouement caractérise la jeunesse, et la force est le fait de l'âge mûr. La dignité est L'auréole de la vieillesse. Dieu n'a déshéritéẻ aucun âge. La vieillesse est pleine de grandeur et de consolation. Ces lignes sont d'une grande dame Russe, française de cœur, Madame Swetchine, qui a écrit un traité sur la vieillesse qui n'a jamais été publié pendant sa vie. alors qu'au XIX° siècle, elle tenait à Paris un salon oủ se retrouvaient toutes les célébrités d'alors, notamment le pěre Lacordaire.

Si elle affirme : « La jeunesse est la plus belle des fleurs qui soit au monde, la vieillesse est le plus savoureux des fruits », elle déclare qu'il est indigne que les jeunes ne ménagent pas les vieilles gens: « S'ils restent dans la dignité de leur âge, on s'éloigne d'eux pour ne s'imposer ni gêne ni contrainte. S'ils consentent à demeurer parmi les jeunes et les adultes, c'est le mépris et le ridicule qu'ils inspirent ».

Et pourtant « le troisième âge est celui où l'on jouit le plus des aspects enchanteurs de la nature où l'on pénètre davantage les splendeurs de l'art et où grâce à la lecture et au contact avec les autres, on découvre mille facettes des réalités au milieu desquelles on marchait sans en avoir conscience».